Coaching de vie en Vendée et sur Internet

Qu’est-ce que le stress numérique ou stress digital ?

Nous pourrions croire, qu’il s’agit d’un nouveau trouble, qui n’affecte que les geeks et les gamers invétérés. Mais ce n’est pas le cas. Le stress numérique est une tension nerveuse importante, qui devient progressivement chronique, liée à un usage excessif et incontrôlé des outils numériques.

Il est observé indifféremment dans le cadre professionnel et personnel. Ce comportement addictif peut entraîner un épuisement mental, physique et émotionnel, qui peut aller jusqu’au au burn-out. On parlera alors d’addiction au numérique et de burn out numérique. Le stress digital est d’autant plus sous-estimée, que l’usage et le développement du numérique sont vivement encouragés et valorisés dans nos sociétés, dans nos foyers, à l’école et dans les entreprises.

Le bien-être au travail et le stress numérique en entreprise, infographie

Car le numérique est devenu un des moteurs du développement économique du 21ème siècle. Pour autant, il ne s’agit pas ici de diaboliser les TIC (technologies de l’information et de la communication), mais seulement d’informer le public à titre préventif, sur les conséquences néfastes de son usage, quand il est excessif et incontrôlé. Cette forme de stress est d’autant plus sous-estimée, que l’usage et le développement du numérique sont vivement encouragés et valorisés dans nos sociétés, dans nos foyers, à l’école et dans les entreprises. Car le numérique est devenu un des moteurs du développement économique du 21ème siècle. Pour autant, il ne s’agit pas ici de diaboliser les TIC (technologies de l’information et de la communication), mais seulement d’informer le public à titre préventif, sur les conséquences néfastes de son usage, quand il est excessif et incontrôlé.

L’infobésité ou surcharge informationnelle

L’infobésité a été le sujet d’un article traité dans ce blog, il y a quelques mois. Je vais revenir brièvement sur cette notion. Ce mot désigne un trouble, qui apparaît, lorsque le volume d’informations reçu par une personne, outrepasse sa capacité à traiter celle-ci de façon optimale. Hors grâce aux outils du numérique, nous pouvons en effet être informés quasiment partout et à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, de ce qui se passe à deux pas de chez soi comme à des milliers de kilomètres. Même si ce n’est pas toujours utile. Le smartphone en particulier permet à tout un chacun de recevoir des SMS, des e-mails, des notifications d’applications, des tweets, de jouer à des jeux vidéo ou de faire son shopping, en plus de recevoir des appels téléphoniques (sa fonction première). Rapidement, ce petit appareil, qui fait presque office d’ordinateur de poche, peut remplir notre cerveau d’informations en continu. D’après l’étude du docteur Martin Hilbert et son équipe, du département de communication de l’ Université de Californie publié dans la revue Science en 2014, 56 % des salariés consacrent plus de 2h par jour à la consultation de leurs mails et 38 % d’entre eux reçoivent plus de 100 messages par jour. Actuellement, grâce aux outils numériques, nous recevons environ cinq fois plus d’informations qu’en 1986. Pour autant, nos cerveaux n’ont pas accru leurs capacités à les traiter, c’est pourquoi beaucoup de personnes en arrivent au stade de la surcharge informationnelle.

La comparaison sociale

Les réseaux sociaux, et la comparaison sociale qu’ils entraînent, sont une autre source d’anxiété et d’interactions négatives. A cause des plateformes comme Facebook, Youtube, Instagram ou encore TikTok, il est difficile de s’empêcher de se comparer aux autres. Les médias sociaux, de par leur nature, encouragent activement la comparaison sociale. Car ils proposent continuellement des informations, qui peuvent être utilisées comme mesures de réussite sociale et de popularité apparente par exemple le nombre d’amis, de j’aime, de partages, etc. Ces indications sont problématiques, car elles peuvent nous faire penser que nous sommes moins heureux, riches ou beaux par exemple que les autres. Elles suscitent l’envie, la jalousie, des complexes et/ou un sentiment de dévalorisation. Les publications ne montrent qu’un aspect de la vie des gens, pas toujours réalistes.

L’effritement des limites entre vie personnelle et vie professionnelle

Par le passé, la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle était beaucoup plus claire pour beaucoup d’entre nous. Aujourd’hui, elle est devenue plus fine et perméable. La plupart des salariés peuvent avoir accès à leurs e-mails professionnels sur leurs mobiles, ce qui les rend potentiellement joignables et disponibles, même en dehors des heures de travail.

Une loi pour instituer le droit à la déconnexion a heureusement été votée le 21 juillet 2016. Mais dans les faits, elle n’est pas toujours respectée. Une enquête réalisée par Ipsos pour Edenred en 2014 pour leur neuvième baromètre annuel révèle que 62 % des personnes interrogées indiquent aussi régler des problèmes personnels pendant les heures de travail. La vie privée s’invite aussi dans la vie professionnelle. La perméabilité est valable dans les deux sens.

Le fléau de l’interruption numérique

Selon le Baromètre stress, conditions de travail et « qualité de vie au travail » de septembre 2012 publié par l’Observatoire du Stress, les interruptions incessantes dans leur travail causées par les outils numériques (sms, e-mails, notification, appels, messageries…) sont mal vécues par 78 % des salariés interrogés. Les bips, les vibrations et les clignotements persistants de nos smartphones entraînent les salariés à être constamment distraits et poussés à interrompre leurs tâches, pour vérifier l’importance de l’information reçue. Une étude britannique a révélé que les utilisateurs de smartphones déverrouillent leur téléphone en moyenne 85 fois par jour. Être perpétuellement dérangé et dérangeable est une source importante de perte d’attention et de stress, engendrant une moindre efficacité au travail et des difficultés de mémorisation. Ceci est étayé par des recherches qui commencent à montrer des corrélations entre un usage excessif des smartphones et d’Internet, et de faibles capacités cognitives telles que l’attention, la mémoire et l’apprentissage. Je citerai par exemple une étude datant de 2010 de l’institut de psychiatrie de l’université de Londres relayée par le Chicago Tribune dans un article intitulé « Le multitasking nous rend idiot ». Ils observèrent que soumis au «multitasking électronique», le quotient intellectuel de salariés britanniques baissait de façon plus marquée, que celui de fumeurs de cannabis ou d’adeptes des nuits blanches.

Le caractère addictif

L’addiction au numérique relève du domaine de la cyberaddition ou dépendance à Internet. C’est un besoin excessif et incontrôlable de recourir aux outils numériques, en particulier le smartphone, au point d’y consacrer beaucoup de temps et d’énergie. Selon le Baromètre Fondation APRIL / Institut BVA d’avril 2018, 7 français sur 10 seraient incapables de se passer d’outils connectés plus d’une journée.

Cette manie finit par avoir des répercussions négatives sur la vie quotidienne, la santé physique, mentale et/ou la vie professionnelle du sujet. Les professionnels de santé ont observé par exemple des troubles musculo-squelettiques et articulaires, de l’anxiété, des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire, un sommeil perturbé, une grande fatigue, de l’irritabilité et une baisse de la libido chez les sujets atteints. Cette addiction ne se caractérise pas seulement d’après le critère du temps consacré, mais surtout par la perte de contrôle du sujet sur son comportement. Dans le monde du travail, l’hyperconnexion n’est d’ailleurs pas forcément considérée comme une addiction, mais au contraire comme une qualité professionnelle. Dans certains esprits, être hyperconnecté, c’est être performant. Hors, ce loin d’être pas nécessairement le cas. L’hyperconnectivité ne rime pas avec efficacité, ni productivité. Ainsi, selon une étude de l’agence nationale française pour l’amélioration des conditions de travail, la surcharge mentale liée à l’hyperconnexion ferait perdre jusqu’à 28% de la productivité des collaborateurs.

Prévention, coaching en détox digital et bien-être numérique

Le stress numérique devrait être le sujet d’une éducation préventive pour éviter l’apparition de problèmes de santé, autant physique que mental, chez les adultes comme chez les plus jeunes, dans la vie personnelle comme professionnelle. Hors, c’est encore loin d’être le cas. Plus que de combattre le stress numérique, je suis convaincue de la nécessité de former les adultes comme les enfants et les adolescents à la notion de bien-être numérique. C’est-à dire un usage raisonné et raisonnable des TIC. Le coaching de vie peut apporter une solution à ce trouble. Un suivi en plusieurs séances, de type détox digitale ou numérique, via un parcours conçu spécifiquement pour ce type de problématique permet de venir à bout de cette addiction en quelques semaines.

Au même sujet :

  • Eléas, Enquête, Pratiques numériques des actifs en France en 2016
  • Crédoc, Baromètre du numérique édition 2021
  • OpinonWay pour Eléas, Impact des outils numériques professionnels sur les salariés, Novembre 2018
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