Cette peur, qui t’empêche de passer à l’action…

Pourquoi est-ce que tu n’abordes pas cet homme ou cette femme, qui te plaît pendant une soirée ? D’où vient cette boule dans ta gorge, quand tu dois appeler une entreprise pour un entretien ? Tu n’as pas encore approché la personne désirée ou composé le numéro de téléphone, que déjà ton imagination s’emballe. Tu perds confiance en tes capacités. Tu visualises le pire. Il ou elle vous remarque à peine ou le poste convoité est déjà pris, etc. Qu’est-ce qui te bloque ? Et bien, c’est la peur, soit celle d’être rejeté ou celle d’échouer. Rassure-toi, tout le monde connaît la peur. Je la connais aussi même en étant armée d’une méthode pour mieux la gérer. Car la peur est une émotion normale, sauf si excessive elle t’empêche d’agir.

Stress et manque de confiance soi

Je sais que passer à l’action peut-être très stressant. En effet, cela impose de sortir un peu de sa zone de confort. Celle-ci est une sorte de prison dorée. Nous y sommes bien, rassurés par nos habitudes et dans un cadre connu, même si il n’est pas toujours épanouissant (amis toxiques, travail peu épanouissant…). Réaliser ses rêves, cela demande d’aller vers le changement. Cela signifie sortir de ce cadre sécurisant, risquer l’échec et l’erreur, mais aussi s’offrir l’opportunité de réussir ! Car l’inaction alimente la peur et la peur alimente l’inaction. C’est un cercle vicieux. Si tu crois ne pas être capable de faire une chose, ton esprit va tout faire pour te donner raison. Pourtant, si affronter sa peur est angoissant, c’est aussi incroyablement galvanisant, une fois le pas franchi. Et cette expérience te permet de renforcer ta confiance en toi.

Quelques trucs, pour gérer ta peur et reprendre confiance en toi

1. Dédramatise les scénarios de tes peurs. Le scénario qui t’angoisse, est-il réel ou le fruit de ton imagination ? Qu’est-ce qui te fait peur exactement ? Que se passera-il si tu échoues ? Est-ce vraiment grave ? Ne peux-tu pas utiliser ton imagination pour concevoir un scénario avec une conclusion positive ou une solution de secours, un plan B ?

2. S’ancrer dans le moment présent. Souviens-toi d’une chose, tu vis au présent. Si tu surprends ton esprit à vagabonder dans le futur (ou le passé), concentre-toi sur ce que tu fais ici et maintenant. Et, passe à l’action, aussi minuscule cet acte soit-il. Faites un petit pas après l’autre. C’est comme vouloir atteindre le sommet du Mont Blanc. Si tu regardes le sommet depuis la vallée, c’est impressionnant. Si tu commences ton ascension en gravissant un petit sommet, puis un autre, progressivement, il est possible que tu sois capable d’atteindre le sommet plus tard, avec une sérénité qui t’étonnera.

3. Revoir ta façon d’envisager l’échec. Ce n’est pas un drame d’échouer, au contraire c’est une occasion d’apprendre. Intègre l’idée que l’échec est utile et même nécessaire pour progresser. Ce sont les épreuves, qui vont t’aider à réussir. En elles se trouvent de précieuses leçons, pour devenir meilleur à chaque tentative. Regardez les sportifs, comme un tireur à l’arc, est-ce qu’il abandonne après ses premiers tirs hors de la cible ? Non, il continue, car c’est en s’exerçant qu’il deviendra plus habile.

4. Tes échecs ne te définissent pas. Ce n’est pas parce que tu as échoué à un oral d’examen, que tu es nul(lle). Loin de là ! En fait, ceux qui échouent, sont ceux qui ratent une fois et abandonnent totalement par peur d’échouer à nouveau. Un échec ne fait pas de toi quelqu’un de définitivement irrécupérable. Au contraire, il fait de toi quelqu’un qui ose se donner les moyens de réussir.

Et si tu as besoin de parler de tes peurs et des tes blocages, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi pour un accompagnement. Il faut parfois comme pour le sport, un entraineur et plusieurs séances de pratique pour reprendre confiance en toi, changer tes mauvaises habitudes durablement et atteindre ton objectif.

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